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Raymond Poulidor
Raymond PoulidorRaymond Poulidor

Raymond Poulidor

Coureur cycliste français


Mort à 83 ans
Date de naissance
Le mercredi
Il est né il y a 87 ans, 11 mois et 14 jours
Date de mort
Le mercredi

Il est mort depuis 4 ans, 4 mois et 16 jours
Lieu de naissance
Masbaraud-Mérignat, France France
Nationalité : française France
Signe astro : Bélier
Signe astro chinois : Rat
Taille

172 cm


Célébrité liée


Mathieu van der Poel
Mathieu van der Poel

(petit-fils)

Raymond Poulidor, surnommé « Poupou », né le à Masbaraud-Mérignat dans la Creuse et mort le à Saint-Léonard-de-Noblat en Haute-Vienne, est un coureur cycliste français, professionnel de 1960 à 1977.

Bénéficiant d'une importante popularité en France, il est qualifié d'« éternel second » sur le Tour de France. Il a couru cette épreuve entre 1962 et 1976, ne l'a jamais gagnée et n'y a jamais porté le maillot jaune, mais il en détient le record de podiums (huit, dont trois deuxièmes places) et y a remporté sept étapes. Il fait partie des rares coureurs ayant terminé au moins dix fois sur un podium final de grand tour.

Parmi ses 189 victoires figurent notamment quatre étapes du Tour d'Espagne qu'il remporte en 1964, deux titres sur Paris-Nice, des classiques comme Milan-San Remo et la Flèche wallonne, ou encore un maillot de champion de France sur route. Il est aussi monté à quatre reprises sur le podium des championnats du monde sur route.

Source : Wikipedia 
Actuellement, l’atmosphère est telle que dans n’importe quel sport, celui qui domine est toujours l’objet de la suspicion alors qu’il est sans doute naturellement le plus fort. Cette suspicion est désastreuse pour le sport.
Un champion c’est un type qui bosse comme une bête, qui s’entraîne, qui ne laisse rien au hasard. C’est tout. C’est pas celui qui prend des potions. Il ne faut pas, à cause de ces scandales, que les jeunes pensent qu’il suffit de prendre des pilules pour devenir un champion.
Plus j’étais malchanceux, plus le public m’appréciait, plus je gagnais du fric. Il m’est d’ailleurs arrivé de penser que gagner ne servait à rien. Si j’avais gagné le Tour, on ne parlerait plus de moi aujourd’hui.
Le Tour de France est toujours aussi demandé. Je me réjouis de me rendre début juillet à Londres pour suivre une nouvelle édition de l’épreuve. Le Tour s’exporte bien. Le tour de France n’est pas mort. Il vit. Je fais mienne cette déclaration du général De Gaulle : « Seule une guerre peut arrêter le Tour de France. »
Si la vieillesse est un naufrage, la bicyclette est certainement l'un des plus surs moyens d'éviter la noyade.
Le jour où je ne ferai plus le Tour, ce sera la fin.
Le coureur cycliste court par tous les temps. Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige… Il faut au moins dix centimètres de neige sur la route pour annuler une étape. Et puis, il faut durer. À ce rythme d’enfer, c’est difficile.
Ce sont les parents, ou même les grands-parents, qui parlent de moi, de ce coureur qui n’a jamais gagné le Tour, qui a toujours fini deuxième, alors ça marque, cette histoire d’éternel second, les gens veulent le voir, ce Poulidor.
Face à un coureur qui se dope, un coureur non dopé n’a aujourd’hui aucune chance. C’est un cercle vicieux.