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Blaise Cendrars

Blaise Cendrars

Poète suisse


Mort à 73 ans
Date de naissance
Le jeudi
Il est né il y a 136 ans, 8 mois et 0 jour
Date de mort
Le samedi

Il est mort depuis 63 ans, 3 mois et 11 jours

Cause de la mort : AVC

Lieu de naissance
La Chaux-de-Fonds, Suisse Suisse
Nationalité : suisse Suisse
Signe astro : Vierge

Frédéric Louis Sauser, dit Blaise Cendrars [blɛz sɑ̃dʁaːʁ], est un écrivain suisse et français, né le à La Chaux-de-Fonds, canton de Neuchâtel en Suisse et mort le à Paris. À ses débuts, il utilise brièvement les pseudonymes Freddy Sausey, Jack Lee et Diogène.

Dès l'âge de 17 ans, il quitte la Suisse pour un long voyage en Russie puis, en 1911, il se rend à New York où il écrit son premier poème Les Pâques (qui deviendra Les Pâques à New York en 1919). Il le publie à Paris en 1912 sous le pseudonyme de Blaise Cendrars, qui fait allusion aux braises et aux cendres permettant la renaissance cyclique du phénix. En 1913, il fait paraître son poème le plus célèbre, La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France. Dès le début de la guerre de 1914-1918, il s'engage comme volontaire étranger dans l'armée française avant d'être versé dans la Légion étrangère. Gravement blessé le , Cendrars est amputé du bras droit et en conséquence réformé. Il écrit sur cette expérience son premier récit en prose : il s'agit d’une première version de La Main coupée.

Le , il est naturalisé français, à la suite de son engagement à la guerre. Il travaille dans l'édition et délaisse un temps la littérature pour le cinéma, mais sans succès. Lassé des milieux littéraires parisiens, il voyage au Brésil à partir de 1924.

En 1925, il s'oriente vers le roman avec L'Or, où il retrace le dramatique destin de Johann August Sutter, millionnaire d'origine suisse ruiné par la découverte de l'or sur ses terres en Californie. Ce succès mondial va faire de lui, durant les années 1920, un romancier de l'aventure, que confirme Moravagine en 1926. Dans les années 1930, il devient grand reporter.

Correspondant de guerre dans l'armée anglaise en 1939, il quitte Paris après la débâcle et s'installe à Aix-en-Provence. Après trois ans de silence, il commence en 1943 à écrire ses Mémoires : L'Homme foudroyé (1945), La Main coupée (1946), Bourlinguer (1948) et Le Lotissement du ciel (1949). De retour à Paris en 1950, il collabore fréquemment à la Radiodiffusion française. Victime d'une congestion cérébrale le , il meurt des suites d'une seconde attaque le .

L'œuvre de Blaise Cendrars, poésie, romans, reportages et mémoires, est placée sous le signe du voyage, de l'aventure, de la découverte et de l'exaltation du monde moderne où l'imaginaire se mêle au réel de façon inextricable. Le fonds d'archives de Blaise Cendrars a été créé en 1975 par Miriam Gilou-Cendrars (1919-2018), sa fille, et se trouve aux Archives littéraires suisses à Berne.

Source : Wikipedia 
La sérénité ne peut être atteinte que par un esprit désespéré et, pour être désespéré, il faut avoir beaucoup vécu et aimer encore le monde.
La folie est le propre de l'homme.
Le seul fait d'exister est un véritable bonheur.
Ici, à Rio, la Noël tombe en plein été austral et le simple fait d'exister est un véritable bonheur.
Ecrire, ce n'est pas vivre. C'est peut-être survivre.
Quand on aime il faut partir.
Pour être désespéré, il faut avoir vécu et aimer encore le monde.
Rien n'est admissible ; sauf la vie, à condition de la réinventer chaque jour.
Ecrire est une vue de l'esprit. C'est un travail ingrat qui mène à la solitude.